Marie Béland
![]() CompositionDepuis 15 ans, Marie Béland chorégraphie des œuvres où le corps excède la danse : corps dansant, mais aussi corps réel, quotidien, ordinaire sont au centre d’une organisation chorégraphique fine et complexe. Marie convie le public à réfléchir au spectacle vivant comme phénomène social et esthétique, et sur la manière dont nos corps se transforment au contact de la scène. Chacune de ses œuvres est une tentative pour (ré)concilier corps et esprit, et montrer les discours et les contre-discours qui sont noués aux mouvements. En 2005, elle fonde sa propre compagnie, maribé – sors de ce corps, avec laquelle elle produit une série d’œuvres singulières où l’indiscipline s’organise avec précision et esprit, par exemple Dieu ne t’a pas créé juste pour danser (2008), qui reçoit le prix ARRIMAGES durant sa tournée des Maisons de la culture de Montréal, et qui a été entièrement revampée en 2018 pour être tournée à nouveau, RAYON X : a true decoy story (2010), codiffusée par Tangente et le Festival Les Coups de Théâtre et qui a été vue à près de 25 occasions au Québec, BEHIND : une danse dont vous êtes le héros (2010), qui a été jouée à Tangente, au FTA, au Festival ArtDanThé de Vanves (FR) puis à l’Agora de la danse, Révélations (2014), présentée d’abord au Festival GREC (ES) et dans sa version finale à Tangente, ou BETWEEN (2015), présentée au Festival ArtDanThé, puis au Théâtre 140 (BEL), à l’Agora de la danse et au Festival Sounded Bodies de Zagreb (CRO). Marie travaille actuellement à la création de BESIDE qui ferme la trilogie B+B+B, toujours en partenariat avec Montréal Danse. Depuis ses débuts, elle effectue plusieurs résidences au Québec comme à l’étranger (TanzWerkstatt Berlin, La Caldera Barcelone, Dance 4 center for choreography Nottingham, Cardiff Dance Festival, Operaestate Festival Bassano del Grappa). En 2018, elle a déposé son mémoire de maîtrise intitulé Cartographie de la scène : les forces en jeu dans le spectacle vivant, qui cherche à questionner l’objet spectacle et à en comprendre les rouages. Photo : Jean-François Brière |